Editeur: Peter Lang
Parution: Décembre 1997
Pages: 272

En novembre 1954, à peine le premier conflit indochinois est-il réglé pour la France, sous la pression d'une défaite militaire, que se déclenche une nouvelle insurrection en Algérie. Si la portée de la révolte n'est pas saisie dans l'immé­diat, tant en Algérie qu'en métropole, l'événement devient bientôt le centre de la vie politique française, non sans l'agiter gravement. Boîte à chagrin de deux Ré­publiques, le problème algérien renouvelle à lui seul le style des coups d'Etat, des barricades et du pronunciamento, dans l'histoire d'un pays peu avare en crises nationales. Rien d'étonnant, dans ces conditions, que la génération, dont la socia­lisation politique s'est opérée à cette époque, en ait été marquée.

Ce livre est issu de la thèse de doctorat en science politique soutenue en 1972 à l'Université de Genève. "La guerre d'Algérie est devenue objet de recherches (de science politique ou d'histoire proprement dite) d'abord dans les pays non directement concernés. Les travaux universitaires les plus précoces et les plus nombreux ont été faits aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne: la plupart sont restés inédits en français. (…) Le public francophone dispose néanmoins de l'excellente thèse du Suisse Fabien Dunand, L'indépendance de l'Algérie, décision politique sous la Ve République." (Guy Pervillé, Historiographie de la guerre d'Algérie, 1992).

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