
Elon Musk au secours du bitcoin
Le bitcoin continue d’évoluer sur des montagnes russes. Il valait 64’869 dollars le 14 avril 2021. Mais moitié moins, 30'016 dollars au plus bas de sa valeur du jour le 19 mai 2021, avant de remonter à 39'587 dollars en soirée. Grâce à un nouveau tweet d’Elon Musk. Dans ce message, le patron de Tesla laissait entendre qu’il n’avait pas vendu le milliard et demi de bitcoins achetés par son entreprise en février 2021, contrairement à ce qu’on avait cru comprendre d’un précédent message.
En revanche, Elon Musk a bien décidé à la mi-mai de refuser les paiements en bitcoins de ses véhicules électriques, contrairement à ce qu’il avait promis le 24 mars précédent. Une promesse qui avait fait immédiatement augmenter la valeur du bitcoin de 3,8%. Explication de ce revirement : selon le patron de Tesla, la monnaie virtuelle présente un risque environnemental en raison des mines de bitcoin, ces microprocesseurs qui alimentent son réseau et qui sont très gourmands en électricité. Selon la revue scientifique Nature, ce regrettable défaut pourrait même empêcher la Chine d’atteindre ses objectifs de réduction de CO2 (Nature, 6 avril 2021)
Elon Musk va-t-il pouvoir jouer encore longtemps avec le bitcoin à coups de tweet ? Ce n’est pas sûr. Anton Sussland, conseiller indépendant en investissement à Genève, a expliqué à 24 heures qu’ « avec tous ces tweets sur les cryptodevises – un jour pour le bitcoin, un jour contre - qui influencent le cours de la bourse, la SEC, le gendarme de la bourse américaine, va finir par lui tomber dessus. » (24 heures, 22-23-24 mai 2021). L’entrepreneur passionné d’espace a d’ailleurs été contraint de quitter son poste de conseil d’administration de Tesla en 2018 pour des raisons similaires.
Le bitcoin lui-même a-t-il quelques soucis à se faire ? Après avoir été longtemps une des places fortes du bitcoin, la Chine a complètement changé de cap en 2019. En interdisant tout paiement en cryptomonnaies, accusées d’être au service d’activités criminelles. Un argument à prendre d’où il vient, c’est-à-dire de Pékin qui prépare aujourd’hui sa propre monnaie numérique, mais qui n’est peut-être pas dénué de fondement. Les cryptos seraient effectivement utilisées à des fins de blanchiment et d’extorsions de fonds.
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Elon Musk au secours du bitcoin
Le bitcoin continue d’évoluer sur des montagnes russes. Il valait 64’869 dollars le 14 avril 2021. Mais moitié moins, 30'016 dollars au plus bas de sa valeur du jour le 19 mai 2021, avant de remonter à 39'587 dollars en soirée. Grâce à un nouveau tweet d’Elon Musk. Dans ce message, le patron de Tesla laissait entendre qu’il n’avait pas vendu le milliard et demi de bitcoins achetés par son entreprise en février 2021, contrairement à ce qu’on avait cru comprendre d’un précédent message.
En revanche, Elon Musk a bien décidé à la mi-mai de refuser les paiements en bitcoins de ses véhicules électriques, contrairement à ce qu’il avait promis le 24 mars précédent. Une promesse qui avait fait immédiatement augmenter la valeur du bitcoin de 3,8%. Explication de ce revirement : selon le patron de Tesla, la monnaie virtuelle présente un risque environnemental en raison des mines de bitcoin, ces microprocesseurs qui alimentent son réseau et qui sont très gourmands en électricité. Selon la revue scientifique Nature, ce regrettable défaut pourrait même empêcher la Chine d’atteindre ses objectifs de réduction de CO2 (Nature, 6 avril 2021)
Elon Musk va-t-il pouvoir jouer encore longtemps avec le bitcoin à coups de tweet ? Ce n’est pas sûr. Anton Sussland, conseiller indépendant en investissement à Genève, a expliqué à 24 heures qu’ « avec tous ces tweets sur les cryptodevises – un jour pour le bitcoin, un jour contre - qui influencent le cours de la bourse, la SEC, le gendarme de la bourse américaine, va finir par lui tomber dessus. » (24 heures, 22-23-24 mai 2021). L’entrepreneur passionné d’espace a d’ailleurs été contraint de quitter son poste de conseil d’administration de Tesla en 2018 pour des raisons similaires.
Le bitcoin lui-même a-t-il quelques soucis à se faire ? Après avoir été longtemps une des places fortes du bitcoin, la Chine a complètement changé de cap en 2019. En interdisant tout paiement en cryptomonnaies, accusées d’être au service d’activités criminelles. Un argument à prendre d’où il vient, c’est-à-dire de Pékin qui prépare aujourd’hui sa propre monnaie numérique, mais qui n’est peut-être pas dénué de fondement. Les cryptos seraient effectivement utilisées à des fins de blanchiment et d’extorsions de fonds.